Le bien-être du cheval et l’avenir de l’équitation ne valent-ils pas quelques justes remises en cause?
Cette question traverse la communauté du saut d’obstacles, alors que la Fédération équestre internationale tente d’imposer une jauge en plastique visant à mieux contrôler le serrage des muserolles, mais aussi celle du dressage, discipline cible de tant de critiques en matière de respect du bien-être animal. Quel est le juste équilibre? Quel que soit le sujet, le monde équestre a tout intérêt à se montrer ouvert aux questions, critiques et remises en cause.
En mai, un outil visant à contrôler le serrage des muserolles devrait faire son apparition sur les terrains de concours internationaux. L’emploi de cette jauge en plastique, testée l’an passé en compétition, vise à garantir une démarche plus précise que le passage de deux doigts d’une ou d’un commissaire au paddock et donc à objectiver de façon plus fiable l’impression d’une muserolle trop serrée. Si l’abus est avéré, le jury doit en principe éliminer le couple de l’épreuve. Adopté pour régler des problèmes survenus en dressage, ce dispositif s’appliquera finalement à toutes les disciplines placées s...
