Les Prix Pégase et Cadre noir fêtent leur anniversaire

Jeudi 11 septembre, à l’Étrier de Paris, l’Académie Pégase a célébré le trente-cinquième anniversaire de son Prix Pégase et le vingtième du Prix Cadre Noir au travers d’un rendez-vous sur le thème du cheval au Japon. 

D’abord, la Docteure en études de l’Extrême-Orient Clio Simonetta a livré une présentation s’intitulant “Celui qui porte le Roi: le rôle du cheval dans la diffusion de l’autorité royale au Japon”. Puis, Heidelinde Hupfer s’est penché sur le Yabusame, une tradition japonaise associant “l’arc, le cheval et les dieux”. Étaient également au programme un exposé de Jérôme Hallier au sujet du baron Takeichi Nishi ainsi qu’une présentation de Menehould de Bazelaire, directrice du patrimoine chez Hermès, sur les selles du Japon ancien. D’ailleurs, elle en avait apporté un exemplaire avec elle. 

Cette soirée a également donné une occasion à Guillaume Henry, secrétaire de l’Académie Pégase et président de l’association pour le développement de la culture équestre, de revenir sur l’histoire de la première institution. “Je suis particulièrement heureux, je dirais même fier, de fêter l'anniversaire des Prix littéraires Pégase et Cadre Noir ici, à l’Étrier de Paris, où l’histoire nous regarde puisque, même si notre temps l’oublie, c'est bien à cette histoire que nous devons justement d’être là aujourd’hui”, a-t-il entamé. “J'ai créé ce prix littéraire parce que j'aimais lire, écrire, et que je pensais, peut-être un peu maladroitement qu'un prix littéraire encouragerait la lecture, l'écriture et l'édition, parce qu'il faut bien des éditeurs pour publier des auteurs, même si on se plaint toujours de ces éditeurs. [...] Trente-cinq ans de prix, c’est surtout plus de trois cents ouvrages sélectionnés, décortiqués, analysés, commentés, critiqués, encensés, des écrits fantastiques, surprenants, intrigants, nouveaux, anciens, déroutants, des repas enflammés, des rencontres formidables, et des remises de prix mémorables, comme lorsque nous avions fait venir des chevaux dans les caves d’un restaurant de Saumur, ou encore lorsque nous avions fait déverser une tonne de sable dans une des chapelles de l'abbaye de Fontevrault.”

Guillaume Henry a ensuite annoncé les noms des lauréats 2025, choisis après que l’Académie Pégase s’est réunie le 9 septembre au Relais Odéon, à Paris. Récompensant chaque année un ouvrage sur le cheval et l’équitation qui contribue à une large diffusion de la culture équestre, le Prix Pégase a été décerné à La vie, l’honneur, la fantasia, de Fouad Laroui, aux éditions Mialet-Barrault Éditeurs. Quant au Prix Cadre noir, qui récompense un ouvrage dont le travail s’adresse essentiellement aux professionnels, aux hommes de métier ou aux chercheurs universitaires, il est revenu à Guerre et culture équestre dans le monde grec: De Xénophon à Polybe, écrit par Jérémy Clément et publié aux éditions Presses Universitaires de Provence. Les prix seront remis à Saumur, le 17 octobre, lors du colloque organisé par la Bibliothèque mondiale du cheval pour le centenaire de la naissance de Nuno Oliveira. Conformément au règlement de l’Académie, et grâce aux partenaires de celle-ci que sont l’Institut français du cheval et de l’équitation, la Mission française pour la culture équestre ainsi que Cheval d’aventure, le lauréat du prix Pégase recevra une sculpture en bronze de Marine Oussedik, symbolisant ce prix, le diplôme de l’Académie Pégase, et un chèque de 1000 €. Le gagnant du Prix Cadre noir recevra un étrier à la française, symbole du Cadre Noir, le diplôme de l’Académie Pégase et un chèque de 1000 €.