CSI 5* Paris : victoire suédoise au pied de la Dame de Fer
Sous un soleil de plomb, le Longines Paris Eiffel Jumping a accueilli cet après-midi une épreuve à 1,45m apportant des points pour la classement mondial Longines des cavaliers. En deux phases et présentée par l’association HOPE, elle a rassemblé trente-et-un duos, dont seuls neufs ont réussi un parcours parfait.
Angelica Augustsson Zanotelli s’y est imposée aux rênes de Déesse de Coquerie. Partie en vingt-neuvième position, la Suédoise a réussi le plus rapide des sans-faute, concluant la deuxième phase de son parcours en 24’’40. “Je suis ravie d’être à Paris, c’est un endroit magnifique”, confie-t-elle. “Le parcours était très agréable à monter. Il n’y avait pas de lignes compliquées, tout était fluide et, agréable. Il fait un peu chaud aujourd’hui, mais ce qui me rend le plus heureuse, c’est de sentir que mes chevaux vont bien. J’ai eu l’impression que ma jument était vraiment contente d’être sur la piste. Elle a bien sauté et était détendue, contrairement à hier. Elle est très sensible, très délicate, à monter, attentive à tout ce qui se passe autour d’elle. Elle entend tout, elle voit tout, mais une fois en piste, elle est très concentrée, respectueuse et rapide… c’est une vraie battante. Avant moi, c’est mon mari, Marlon, qui la montait, mais j’ai eu la chance de la récupérer il y a un an.”
À un souffle de la victoire, le numéro trois mondial Henrik von Eckermann termine deuxième avec sa fidèle Glamour Girl, qui a accusé seulement seize centièmes de retard (24’’56). Le Belge Koen Vereecke complète le podium avec Oilily de Muze en 25’’07.
Côté tricolore, la meilleure performance revient à Roger-Yves Bost, cinquième avec Cassius Clay VDV, mais pas assez rapide (26’’72) pour monter sur le podium. Laura Tryba le suit au sixième rang avec son parcours sans faute en 27’’41 réalisé aux rênes de Katania. Laura Rayjasse et Jeanne Sadran terminent respectivement huitième et neuvième aux rênes de Crapule Verdoso et Cris-Cross. La réussite n’a toutefois pas été au rendez-vous pour tous. Une courbe oxer-vertical a été particulièrement fautive, coûtant au champion olympique Philippe Rozier un refus et un abandon avec Dirty Sweet.