Pauline Basquin : “Je suis un peu déçue de moi-même”
Voici la réaction de la Française Pauline Basquin, dixième du Grand Prix d’ouverture de la finale de la Coupe du monde de dressage de Bâle aux rênes de Sertorius de Rima*IFCE:
“Je suis un peu déçue de moi-même parce que la faute de compte dans le zig-zag est clairement pour moi, et cela ne m’arrive jamais en plus… Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je m’en veux beaucoup. En plus, pour une fois, nous n’avons pas commis de faute dans les changements de pied au temps! Pendant la pirouette à droite, il m’a aussi un peu emmenée, donc il faut que je sois plus attentive à son équilibre. Je pense qu’il l’appréhende un peu, donc il se prépare comme il peut. À moi de faire attention les prochaines fois. Il était aussi un peu ému au début, donc à la fin du premier allongement au trot il n’a pas voulu aller dans le coin. Du coup, c’était plus compliqué de l’enclencher pour l’appuyer. Bon, ces choses-là sont des aléas naturels à la compétition et on ne pourra rien y changer. Toutefois, le cheval était quand même bien là et présent, et il y a évidemment beaucoup de positif à retirer. Sertorius est toujours aussi agréable à monter, présent, connecté avec moi. Malgré ses quinze ans, je sens qu’il a encore l’envie d’être là et c’est génial!
C’est dans la Reprise Libre en Musique de demain que tout va se jouer (pour rappel, le Grand Prix ne détermine que l’ordre de passage de celle-ci et ne compte pas dans le classement final, ndlr), mais nous n’avons peut-être pas laissé une impression incroyable aux juges quand on part en-dessous de ce que l’on peut produire d’habitude. Il va falloir se battre, et ça tombe bien parce que c’est ce que j’ai l’intention de faire demain! L’objectif est de dépasser à nouveau les 80% parce que je sais que nous en sommes capables et nous l’avons fait plusieurs fois. Et en termes de classement, un top 10 ce serait bien! En plus, il devrait y avoir beaucoup de monde dans les tribunes et une grosse ambiance, ce qui ressemblera peut-être plus à ce que nous avons connu à Lyon en novembre. Mais Sertorius aime bien ce genre d’atmosphère!”
