Liro a poussé son dernier souffle

Liro, ancien partenaire de Philippe Leoni, s’est éteint à l’âge de trente-deux ans. Acheté par son cavalier et le regretté Hubert Bourdy à Jan Tops alors qu’il avait six ans, le hongre bai avait réalisé une belle carrière internationale, enchaînant les performances sur les plus belles pistes du monde.

Juste après son achat, il avait été sacré vice-champion du monde de sa génération à Lanaken sous les couleurs de l’écurie Tops, avant que son épopée française ne débute à l’âge de sept ans. Avec Philippe Leoni, Liro s’est notamment illustré en remportant le Grand Prix du CSI 3* de Bourg-en-Bresse, en 2004, et en terminant troisième de celui de Milan l’année précédante. Également troisième du Grand Prix du CSI-A – selon la dénomination de l’époque – de Marnes-la-Coquette en 2001, il s’est aussi distingué avec une troisième place dans le Grand Prix Pro 1 à 1,55m de Lyon en 2003, et une autre dans le Critérium National Pro 1 de Fontainebleau la même année, ainsi qu’une cinquième place dans le Grand Prix du CSI 5*-W d’Oslo en 2005. Le fils de Creool et petit-fils de Casimir a aussi brillé en Coupes des nations sous les couleurs françaises, remportant l’épreuve collective de Rotterdam en 2001 alors qu’il n’avait que huit ans. Deux ans plus tard, Philippe Léoni et lui ont terminé deuxièmes de la Coupe des nations de Lummen.

Vendu au regretté Olivier Bourqui en 2007, Liro a évolué en compétition avec lui durant quelques saisons, mais a ensuite profité de sa retraite chez Philippe Leoni. “Sa vente m’a chagriné, donc je l’ai racheté pour qu’il profite de sa retraite chez moi”, a expliqué ce dernier à GRANDPRIX. “Avec Jean-Maurice Bonneau (alors sélectionneur de l’équipe de France, ndlr), nous voulions le qualifier pour de grands championnats, et c’était peut-être un peu trop tôt pour lui”, admet-il. “Il avait son caractère, mais il était un véritable guerrier. Il a été un formidable compagnon.”