Pauline Basquin : “Les juges n’ont pas l’air d'accord entre eux, mais ce n'est pas très grave”

Voici la réaction de la Française Pauline Basquin, cinquième du Grand Prix du CDI-W de Bois-le-Duc après avoir hérité de 71.957% avec Sertorius de Rima*IFCE: 

“Je suis assez contente de Sertorius parce qu’il n’avait pas concouru depuis assez longtemps, comme j’avais fait une pause après le CDI-W de Bâle (début janvier, ndlr). Nous sommes donc en pleine remise en route, que ce soit dans son travail à la maison ou en compétition. Bon, il y a encore quelques fautes dans les changements de pied au temps, alors que nous n’en avions pas fait à la détente… Je l’ai senti un peu contracté avant. Il y a toutefois des progrès, notamment dans la pirouette à droite et le piaffer, ainsi qu'au pas, même s’il était un peu contracté à ce moment-là. C’est dommage parce que j’ai perdu des points là-dessus… 

Les juges n’ont pas l’air tellement d'accord entre eux (rires), mais ce n'est pas très grave (l’écart des notes dont a hérité l’amazone a été élevé, le juge en H l’ayant notée à 70% et celui en E à 74.674%, ndlr). Moi, c'est comme ça que je veux monter de toute manière, avec un cheval fluide et harmonieux, et c'est comme ça que nous continuerons de nous présenter! En tout cas, je suis contente du cheval car il s’agissait d’une reprise du travail pour lui et il a montré qu’il était là. Un peu ému, et on sent qu'il a besoin de concourir, mais il est présent! C'est un cheval qui a très peur des écrans géants, alors en piste ça va, mais au paddock c’est un peu compliqué. Dès qu'il en voit, il est un peu ému, et c’est vrai que le fait de changer de pistes (au CHI de Bois-le-Duc, les cavaliers disposent de deux paddocks différents installés en plein milieu du concours, l’un étant pour détendre et l’autre pour les dix dernières minutes avant l’entrée en piste, ndlr) le travaille un peu. Au moins, ça prépare les chevaux avant l’entrée en piste, au lieu qu’ils ne passent d’un paddock trop tranquille à directement une piste très ambiancée. Je préfère qu’il se sente un peu ému par l'environnement à la détente plutôt qu’en piste, pour qu’il soit plus serein. 

Jusqu’ici je n’ai couru que trois étapes du circuit de la Coupe du monde (à Lyon, Madrid et Bâle, ndlr), et c’est la dernière ce week-end. Donc la dernière chance pour pouvoir se qualifier pour la finale. Mais si je ne suis pas qualifiée, ce n'est vraiment pas grave (en principe, sauf gros retournement de situation, la Française devrait faire partie des qualifiés, ndlr). J'avais dit dès le début que je ne disputerai pas plus de quatre étapes pour préserver mon cheval et je n’irai pas chercher la qualification coûte que coûte. Si nous sommes qualifiés, tant mieux, sinon, tant pis! La stratégie de demain est de monter comme aujourd’hui, en essayant d’avoir un cheval relâché et serein, tout en gardant son brillant en piste.”




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