Junior du Seigneur est mort
Ce 12 mars, Edward Levy a annoncé sur les réseaux sociaux la mort de Junior du Seigneur, étalon né en 2015 en qui il fondait de grands espoirs.
Le fils d’Eternity du Seigneur a entamé sa carrière sportive en Belgique, sous les selles de Jean-Guillaume Autissier et Arnaud Doem. Repéré à cinq ans par Edward Levy, le petit-fils de Calvaro a très vite enchaîné les sans-faute dans les épreuves nationales réservées à sa génération, y compris lors de la finale dédiée aux chevaux de stud-books étrangers à Fontainebleau. À six ans, il a continué à évoluer majoritairement sur le sol français, avant de s’illustrer lors d’épreuves internationales réservées aux espoirs du jumping âgés de sept ans l’année suivante.
En 2023, les débuts à 1,45m de Junior du Seigneur ont été tout aussi réussis, le mâle terminant notamment quatrième d’un Grand Prix 2* à Gassin à l’automne. Huitième de l’épreuve reine du CSI 3* de Valence, en Espagne, en début d’année 2024, alors qu’il n’avait jamais affronté de telle compétition auparavant, l’alezan a ensuite disputé sa première Coupe des nations en mai, à l’occasion de l’étape de la Longines Series de la Fédération équestre européenne (EEF) de Mannheim. Lors de cette compétition de label 3*, où les barres s’élevaient à 1,45m, il n’a écopé que d’une faute, dans le second acte. Quelques semaines plus tard, c’est avec le même score qu’il a conclu son premier Grand Prix 4*, disputé dans le cadre de Chantilly Classic. Après une pause de l’été 2024 au début de cette année, Junior du Seigneur avait retrouvé les concours internationaux à Valence puis Vejer de la Frontera ces dernières semaines, et a été victime d’une crise de coliques foudroyantes, comme l’a indiqué son cavalier à GRANDPRIX.
“C’est avec une tristesse indescriptible que je vous annonce la disparition de Junior du Seigneur”, a écrit Edward Levy. “Il n’y a pas de mot pour décrire ce que Junior représentait pour moi, il était un cheval béni des Dieux. Il éblouissait. Ma plus belle rencontre. Aussi gentil que doué, destiné à fouler les plus belles pistes du monde, mais surtout un ami extraordinaire. Aujourd’hui, je suis si heureux et fier d’avoir croisé ta route. Tu étais ‘the One’. Beaucoup de rêves s’envolent avec toi aujourd’hui. [...] Merci de m’avoir fait sentir ce que pouvait être la perfection. Te monter était un privilège. Salut mon crack, ton pilote, ton ami, Edward”.
