Alan Le Gall : “Le tir à l’arc est très complémentaire des autres disciplines pratiquées dans les clubs”
Voici la déclaration d’Alan Le Gall, nommé sélectionneur national en charge du tir à l’arc à cheval par la Fédération française d’équitation (FFE): “Je débute ma deuxième olympiade et je suis très heureux de pouvoir continuer à développer la discipline du tir à l’arc à cheval avec la FFE. Nous avons déjà beaucoup travaillé à faire connaître cette belle discipline auprès des clubs et nous constatons que la pratique se développe. Nous avons participé à former des enseignants d’équitation pour qu’ils puissent transmettre à leurs cavaliers. C’est une discipline accessible car un bon cheval de tir à l’arc n’est autre qu’un bon cheval de club. Cette discipline est très complémentaire des autres disciplines pratiquées dans les clubs. Elle apprend aux cavaliers à développer leur équilibre à cheval et une communication fine avec leur monture en terrains variés. Nous souhaitons poursuivre ce travail avec la commission fédérale de tir à l’arc à cheval pour donner envie de pratiquer et aussi développer la compétition.
Concernant le groupe France, il continue à progresser. Il y a de bons cavaliers dans toutes les catégories. En 2025, il y aura des championnats du monde aux États-Unis, puis des championnats d’Europe au Parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron en 2026. Nous visons une participation aux Jeux asiatiques en 2028. Soixante pays pratiquent le tir à l’arc à cheval, avec une forte mobilisation des pays d’Orient et du Moyen-Orient. Notre particularité est vraiment d’apporter de la technique équestre et une belle relation avec nos chevaux. Nous sommes assez précurseurs quant à la relation avec le cheval comme véritable partenaire. Nous participons au rayonnement de l’équitation française dans le monde et nos très bons résultats démontrent que ce lien entre cavalier et cheval est vraiment la clé du succès. Nous encourageons nos jeunes à pratiquer d’autres disciplines comme le concours complet ou le saut d’obstacles pour bonifier leur technique équestre. Dans notre discipline, si le cheval n’est pas l’objet de la performance, il est un partenaire et on se doit de bien le monter et d’entretenir une relation harmonieuse avec lui.”