Alexandre Ayache condamné pour faux et usage de faux

Jeudi 13 février, le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains a condamné Alexandre Ayache à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour faux et usage de faux dans une affaire qui l'oppose à Laurence Giroud-Bigand. 

Les faits reprochés au membre de l’équipe de France de dressage remontent à la décennie précédente. Ainsi, la plaignante a expliqué lui avoir confié une jument, nommée Romy, au début des années 2010, et s’être mise d’accord avec le dresseur olympique pour en partager la propriété à parts égales. Elle accuse le cavalier d’avoir ensuite falsifié des documents de propriété concernant Romy, revendue plusieurs fois depuis, pour s’en arroger la propriété pleine et entière. D’après nos confrères de L’Équipe, après un dépôt de plainte de Laurence Giroud-Bigand, un juge d’instruction avait désigné un expert judiciaire indépendant pour procéder à des analyses graphologiques des documents litigieux. Alexandre Ayache avait finalement été renvoyé en justice, le magistrat considérant qu'il avait “utilisé un document dont il avait altéré la vérité” dans le but “d'établir la preuve de sa propriété” sur Romy. Selon Var-matin, le cavalier de Jolene avait contesté tout faux en écriture et toute volonté de s’accaparer la propriété de Romy lors d’une audience tenue le 16 janvier devant le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains, mais celui-ci l’a reconnu coupable de faux et usage de faux, menant à sa condamnation à quatre mois d'emprisonnement avec sursis. L’Équipe rapporte que le tribunal a aussi ordonné la tenue d’une expertise pour estimer la valeur de Romy, et donc le préjudice subi par Laurence Giroud-Bigand.

“C’est une première bataille de gagnée”, a salué l’avocate de cette dernière, Me Isabelle Boggio, auprès de Var matin, alors que le conseil d’Alexandre Ayache, Me Richard Rondoux, a déclaré interjeter appel du jugement. Selon lui, le dresseur, absent pour le délibéré, est “extrêmement déçu et surpris de la décision. Il continue à clamer son innocence et doit bénéficier de la présomption d'innocence.” “Cette affaire sera donc rejugée par la Cour d'appel de Chambéry”, a poursuivi Me Richard Rondoux dans L’Équipe. “Je ferai ainsi valoir les droits de mon client devant la Cour pour prouver son innocence totale dans cette affaire, au final commerciale, sur la vente d'un cheval.”




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