Simon, Olivier, Patrice et les autres !
Au terme d’une fort belle neuvième édition, Simon Delestre a enfin offert à la France le Grand Prix du Saut Hermès, cet après-midi au Grand Palais. Outre le succès du Lorrain, juché sur le bien renommé Hermès Ryan des Hayettes, Olivier Robert et Patrice Delaveau se sont également classés dans cette épreuve de prestige. Les dix autres Bleus en lice ont connu des fortunes diverses.

Très belle copie rendue par Olivier Robert et Tempo de Paban.
© Scoopdyga
Deux autres tricolores ont défendu leur chance au barrage. S’il n’a judicieusement pas tenté le tout pour le tout avec son Anglo-Arabe Tempo de Paban, Olivier Robert a rendu une très, très belle copie pleine de promesses pour l’avenir. On aurait tant aimé le voir défendre ses chances en finale de la Coupe du monde Longines… De son côté, Patrice Delaveau ne s’est pas posé de question, et il est finalement passé tout près de devancer Simon Delestre. Après avoir bouclé un très bon tour initial, à peine marqué par une petite hésitation sur l’oxer 8c placé à la sortie du triple, juché sur Aquila*HDC, le Normand a hélas buté sur le mur. Quoi qu’il en soit, ce couple-là aussi ne cesse de marquer des points en vue des JEM.
Trois Bleus ont été privés de barrage pour quatre points. On a compté une toute petite faute de postérieurs sur le même mur pour Philippe Rozier sur un Cristallo A*LM particulièrement bondissant, une faute sur le sec vertical 8b pour son ancien cavalier, Julien Épaillard, associé ici au tout bon Usual Suspect d’Auge, et une faute sur l’oxer 2 pour Roger-Yves Bost, qui a tout de même rendu une copie de très belle facture avec Sangria du Coty, qu’on attend désormais à l’AccorHotels Arena pour la finale de la Coupe du monde.
Rendez-vous à Bercy !

Patrice Delaveau semblait parti pour aller encore plus vite que Simon Delestre avec l'excellent Aquila*HDC.
© Scoopdyga
Enfin, si le parcours de ce Grand Prix, désormais placé sous la responsabilité de l’Espagnol Santiago Varela, en duo avec le Français Grégory Bodo, semblait clairement plus agréable à monter que celui de l’an passé, on a tout de même recensé six abandons, dont trois pour la France. Julien Gonin a levé la main après cinq fautes de la prometteuse Une Étoile Landaise, qui ne disputait là que son deuxième Grand Prix CSI 5*. Margaux Bost, elle, poursuit son apprentissage du haut niveau. Pour son premier Grand Prix CSI 5*, la Barbizonnaise a montré de bonnes choses en début de parcours, avant renverser le 8c et s’encastrer sur le vertical 9 en raison d’une franche hésitation à l’abord. Paris ne s’est pas fait en un jour. Pourtant plus rompus à ce niveau d’épreuves, Aldrick Chéronnet et Tanael des Bonnes ont également souffert cet après-midi, fautant sur l’entrée et la sortie du triple, puis sur l’oxer 10…
Prochain grand rendez-vous pour les Bleus, la finale de Coupe du monde Longines. Le public devrait pouvoir y encourager Kevin Staut, Roger-Yves Bost, Simon Delestre et très probablement Julien Épaillard, repêché dans la ligue d’Europe de l’Ouest. Pour ne rien en manquer, il faudra longer la Seine vers l’Est pour prendre place dans le mythique antre de Bercy!
Les résultats ici