Après Mathieu Billot et Bosty, c’est au tour de Grégory Cottard de briller à Saint-Lô
Après Mathieu Billot et Roger-Yves Bost, qui se sont imposés dans les deux premières épreuves hier, ce fut aujourd’hui au tour de Grégory Cottard de décrocher la victoire au CSI 4* de Saint-Lô. Accompagné d’Action Bellevue PS, le Francilien, fidèle participant à ce concours manchois, a remporté une épreuve intermédiaire à 1,40m en fin d'après-midi. Il a devancé ses compatriotes Mathieu Billot et Lucas Fournier, associés à leurs respectifs Cosacara et Cyranan.
La liste des participants du CSI 4* de Saint-Lô a beau être très majoritairement trustée par des cavaliers tricolores, une partie des meilleurs cavaliers étrangers ayant préféré soutenir celui de Liège, de retour après six ans d’absence, faire retentir la Marseillaise n’en est ni moins facile ni moins symbolique! Après les victoires de Mathieu Billot et Roger-Yves Bost dans les deux premières épreuves du week-end hier, ce fut aujourd’hui à Grégory Cottard de faire résonner l’hymne national dans la dernière épreuve de la journée. Lancée en fin d’après-midi, cette épreuve intermédiaire à 1,40m a en effet sacré le Francilien, qui était juché sur Action Bellevue PS. Le couple, qui avait terminé deuxième de sa dernière épreuve courue, au CSI 2* de Kronenberg le week-end dernier, a bouclé le plus rapide des six sans-faute grâce à un chronomètre de 56’’95 (voir vidéo en bas d'article). Mathieu Billot et Cosacara, lauréats de l’épreuve d’ouverture hier sur un format similaire, ont dû se contenter de la deuxième place pour cinquante-sept centièmes de seconde de différence. Signataire d’un parcours sans faute en 58’’36 aux rênes de Cyranan, Lucas Fournier a conclu le trio de tête de cette épreuve qui n’aura réuni que vingt duos.
Parmi les prestations parfaites, on mentionnera la quatrième place de Dylan Levallois et Hawaii Semilly. Le jeune Normand et la prometteuse fille de Comme Il Faut âgée de huit ans ont franchi la ligne d’arrivée sans encombre en 61’’36, supplantant l’expérimenté Dirk Demeersman, ancien pilier de l’équipe belge dont il a même été le sélectionneur national, et Carrasco.

