“Nous devons accorder davantage d’attention à la qualité du contact, mais aussi de la connexion”, Raphaël Saleh (2/2)

Élément clé des compétitions de dressage, le jugement est par essence en mouvement constant, puisque pratiqué par des humains qui ne cessent eux-mêmes de se former et d’évoluer, et qui ne sont pas éternels à leur poste. Vu la crise actuellement traversée par la discipline, accusée de mettre à mal le bien-être des chevaux, voire de ne pas sanctionner des attitudes qui seraient contraires à celui-ci, le regard des juges doit bénéficier aux équidés avant toute autre chose. Il en va du futur du dressage, qui reposera aussi sur la bonne volonté de toute sa communauté. Après plusieurs signaux observés lors des premiers concours printaniers, qui seront ici décryptés statistiquement, comment l’évaluation des prestations de haut niveau peut-elle continuer à muer pour valoriser une équitation toujours plus correcte et harmonieuse? Quel rôle peuvent jouer les nouvelles technologies? Isabelle Judet, Raphaël Saleh et Dietrich Plewa, juges de niveau 4, ainsi que le journaliste allemand Jan Tönjes, livrent des éléments de réponse.