Lambert Leclezio ou les neuf lettres du prince de la voltige

Timothée Pequegnot et Sébastien Roullier Varlamov 05/08/2025

L’an passé aux Mondiaux de Berne, Lambert Leclezio a ajouté deux nouvelles médailles internationales à un palmarès qui en compte onze. Après avoir mis un terme à sa carrière individuelle en 2022, le kinésithérapeute fraîchement diplômé pourrait bien quitter le collectif France pour se consacrer au coaching. Entraînant un nombre grandissant de voltigeurs partout dans le monde, et contribuant au développement de son sport en Afrique du Sud, ce jeune homme de vingt-huit ans, qui avait représenté son île Maurice natale avant de prendre la nationalité française, incarne la modernité d’une discipline de plus en plus universelle. Membre du comité technique de voltige de la Fédération équestre internationale, il œuvre à en valoriser les aspects artistiques tout en protégeant le bien-être du cheval. Entretien condensé en neuf points.

B comme bien-être. “Depuis 2024, on peut présenter des chevaux équipés de rênes dites à trois points (fixées à la sangle du surfaix, passant par les anneaux du mors et revenant à la sangle du même côté, ndlr). Cela permet de lancer davantage de chevaux en voltige, et de les laisser adopter l’attitude qui leur convient. D’une manière générale, le matériel est bien plus contrôlé qu’avant, notamment les nosebands. Les commissaires au paddock sont formés pour veiller plus étroitement au bien-être des chevaux et les juges sanctionnent sévèrement ceux qui sont enrênés dans une attitude trop ferm&e...

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