Jeanne Sadran est prête à transformer l’essai (2/2)

Cet été, Jeanne Sadran pourrait bien décrocher sa première grande sélection chez les Seniors, à l’occasion des championnats d’Europe qui se tiendront du 16 au 20 juillet à La Corogne. En cette année post-olympique, propice à l’ouverture, elle n’est pas la seule à briguer une place en équipe de France. Pour autant, la Toulousaine de vingt-trois ans compte parmi ceux qui tiennent la corde dans l’esprit d’Édouard Coupérie, le nouveau sélectionneur national. Avec son génial Dexter de Kerglenn, la cavalière enchaîne le bon, le très bon et l’excellent depuis assez longtemps pour qu’on lui donne sa chance dans un tel rendez-vous. Conjuguant avec courage et sérieux sa carrière d’athlète de haut niveau et ses études en école de commerce, Jeanne Sadran met tout en œuvre pour suivre les pas de Pierre Durand, Philippe Léoni, Max Kühner, Pieter Devos et d’autres semi-professionnels à grand succès. Portrait d’une jeune femme aussi discrète que déterminée.
De l’œil de Sophie Sadran
La première partie est à retrouver iciLe choix des équidés qui ont accompagné la montée en puissance de Jeanne Sadran constitue un autre facteur décisif de sa progression. “Sincèrement, j’ai le sentiment d’avoir toujours eu les chevaux dont j’avais besoin”, confirme la cavalière. En misant sur l’avenir et en refusant de dépenser plus que de raison, l’écurie occitane a vite gagné le respect de grands marchands, dont le Néerlandais Jan Tops et l’Irlandais Enda Caroll, “qui nous ont toujours bien conseillés. Quand on n’est pas du milieu, il ne faut pas se croire plus fort que les autres”, analyse-t-elle. “Avoir des moyens ne ...