À armes génétiques désormais égales, où se joue la réussite des stud-books?

À partir du début des années 1990, avec la généralisation progressive de l’ouverture des stud-books aux étalons étrangers et l’accélération des échanges de reproducteurs, la notion de race au sens zootechnique s’est peu à peu perdue. Elle aurait laissé place en quelque sorte à des “labels”, portés par des stud-books qui s’affrontent de plus en plus à armes égales en termes de génétique. Dès lors, sur quel terrain le match peut-il se jouer? 



Il était une fois un monde que les plus jeunes éleveurs français ne peuvent imaginer. Un monde où l’État centralisé, incarné, concernant l’élevage des chevaux, par les anciens Haras nationaux (HN), possédait, secteur des courses mis à part, pratiquement tous les étalons ; où il les achetait et les agréait à trois ans, uniquement en fonction de leurs origines et de leur modèle ; où la question d’utiliser des reproducteurs de races étrangères, mâles ou femelles, ne se posait pas, les stud-books Selle Français et Anglo-Arabe leur gardant portes closes. La libre circulation à tout vent et dans le monde entier de stocks de semence co...

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS

Abonnez-vous pour 6,99€ par mois sans engagement
  • Accédez à tous les contenus payants de GRANDPRIX.info en illimité
  • Soutenez une équipe de journalistes passionnés et une rédaction indépendante

Nouveau chez GRANDPRIX ? Créez votre compte GRANDPRIX

Mot de passe perdu ? Réinitialiser mon mot de passe