Les sports équestres collectifs ont été mis à l’honneur lors du Grand Tournoi

Le Parc équestre fédéral a accueilli, du 30 mai au 1er juin, la dix-septième édition du Grand Tournoi. Un événement phare pour les disciplines équestres collectives, tels que le horse-ball, le pony-games, le paddock-polo et le tir à l'arc à cheval, marqué par l’intensité des compétitions.



Ils étaient cinq-cent soixante-dix équipes, représentant plus de deux mille cinq cents cavaliers venus de toute la France, à se retrouver à Lamotte-Beuvron pour célébrer le sport collectif à cheval. Horse-ball, paddock-polo, pony-games et tir à l’arc à cheval… Quatre disciplines ont été au programme de ce rassemblement fédérateur. “Nous avons retrouvé la fréquentation d’avant Covid-19”, se félicite Frédéric Bouix, président de la Fédération française d’équitation. “L’engouement est réel, notamment chez les jeunes. Ces disciplines exigent esprit d’équipe, stratégie, fair-play et une grande complicité avec son cheval.”

Parmi les temps forts, le retour remarqué du paddock-polo a ravi les passionnés. “Le Grand Tournoi est essentiel pour notre discipline. Ceux qui y participent y restent fidèles pendant dix ou quinze ans”, souligne Olivier Grall, des écuries du Reden.

D’autant plus que l’événement a réuni toutes les générations, à l’image du jeune Timothée, sept ans, qui participait pour la première fois: “C’était très amusant. Avec mon poney Zorro, on a tout gagné!” Pour les plus expérimentés, le Grand Tournoi reste une aventure marquante. “C’est l’accomplissement de notre saison de horse-ball”, confie Suzanne Robert, tandis que sa coéquipière Marion Le Guen ajoute: “L’ambiance ici est magique. Encore mieux qu’à la maison!”

Nouvelle attraction de cette édition, un jeu-concours autour du tir à l’arc à cheval a conquis le public. “Le tir à l’arc à cheval est une discipline qui apporte autre chose aux cavaliers par rapport à des disciplines plus classiques. Il faut lâcher les rênes pour pouvoir tirer sur la cible. Sans contact direct avec la bouche du cheval, le cavalier travaille un lien de confiance avec sa monture”, explique Guillaume Boiry, président de la commission fédérale. Pour Inès Vimeux, néophyte dans la discipline, ce fut une révélation: “J’ai fait confiance à 100% à mon cheval. Ça m’a donné envie d’en refaire au club.”

Comme clou du spectacle, le site a aussi accueilli les demi-finales et finales des Coupes de France mixte et féminine de horse-ball. “Les cartes ont été rebattues, de nouvelles équipes ont soulevé la coupe”, se réjouit Frédéric Bouix. Chez les féminines, l’équipe Meurchin a brillamment pris sa revanche sur l’équipe Salon-de-Provence (11-3). “Cela faisait six ans qu’on attendait ce titre. Nous sommes très fières”, confie Margaux Bouchery. Chez les mixtes, après une demi-finale haletante, le Haras des Lilas Blancs l’a emporté face à Loire-sur-Rhône (9-8). “Reconquérir le trophée gagné en 2023 était un vrai objectif. Nous pouvons être fiers”,conclut Antoine Cocoynacq.

Le rendez-vous est déjà fixé, la dix-huitième édition du Grand Tournoi se tiendra du 15 au 17 mai 2026. 

Les résultats