Du très beau monde s’est donné rendez-vous à La Baule

Le numéro un mondial Kent Farrington, douze champions olympiques, des champions du monde et d’Europe, des vainqueurs de prestigieuses épreuves partout dans le monde ou encore sept membres du Top 10 mondial ; le plateau du Jumping international de La Baule, l’Officiel de France, aura une fois encore très belle allure pour cette étape des Rolex Series, du 5 au 8 juin.



Dans une semaine, les tribunes du stade François-André seront fin prêtes à vibrer à la veille de quatre jours de sport grandiose et à apprécier les meilleurs cavaliers et chevaux du monde, toujours fidèles au Jumping international de La Baule, l’Officiel de France.

Avec dix nations engagées dans la Coupe des nations Barrière, la lutte s’annonce intense. Devant son public, la France rêve de faire retentir La Marseillaise, huit ans après son dernier succès, en 2017. Avec dix-huit couples français au départ du label 5*, le sélectionneur national Édouard Coupérie disposera de multiples atouts pour constituer le quatuor (plus un réserviste) destiné à cette mission. La semaine passée à Rome, il a déjà annoncé que la jeune cavalière en forme du moment, Nina Mallevaey, serait de la partie. La championne de France Pro Élite et n°1 mondiale des moins de vingt-cinq ans a signé un week-end romain exceptionnel avec un double zéro dans la Coupe des nations et une troisième place dans le Grand Prix. Pourra-t-elle faire aussi bien en Loire-Atlantique ? 

Parmi la délégation tricolore, le public baulois pourra aussi profiter des quatre champions olympiques de Rio de Janeiro, en 2016, à savoir Kevin Staut, Roger-Yves Bost, Pénélope Leprevost et Philippe Rozier. Médaillé de bronze par équipes l’été dernier aux Jeux olympiques de Paris 2024, Olivier Perreau a lui aussi répondu présent. À suivre aussi la nouvelle vague tricolore avec Jeanne Sadran ou encore Antoine Ermann, auteur d’un double sans-faute dans la Coupe des nations de Rome. Tous les Tricolores rêveront de succéder à Nicolas Delmotte, dernier Tricolore vainqueur du Grand Prix Rolex de la ville de La Baule, en 2021 avec Urvoso du Roch.

Sacrée l’an dernier dans la Coupe des nations Barrière, l’Allemagne revient avec une équipe compétitive. La Mannschaft comptera sur le numéro neuf mondial Richard Vogel mais aussi sur Daniel Deusser, Katrin Eckermann, René Dittmer et Sandra Auffarth, championne olympique 2012 et du monde 2014 de concours complet, désormais très performante en saut d’obstacles.

Pour les États-Unis, sacrés le week-end dernier à Rome, l’Américain Kent Farrington, numéro un mondial depuis début mai et vainqueur du Grand Prix Rolex de La Baule l’an dernier avec sa jument grise Greya, viendra défendre son titre. Dans la Coupe des nations, il pourra compter à ses côtés sur le numéro huit mondial McLain Ward, champion olympique par équipes en 2004 et 2008, champion du monde par équipes 2018, mais aussi son élève Lillie Keenan, Laura Kraut, championne olympique par équipes en 2008 et championne du monde par équipes en 2018, ainsi que Spencer Smith.   

Championne olympique par équipes l’été dernier à Versailles, mais dans l’attente d’une victoire à La Baule depuis 2015, la Grande-Bretagne, sera notamment portée par le double champion olympique par équipes de 2012 et 2024 et ancien numéro un mondial, Scott Brash. À ses côtés, Jessica Mendoza, Donald Whitaker, Robert Whitaker et Lillie Allen défendront l’Union Jack.   



Champion olympique individuel en 2012, triple vainqueur de la finale Coupe du monde, ou encore champion d’Europe en 2021, Steve Guerdat, actuel numéro cinq mondial, mènera la Suisse. Vainqueurs de la Coupe des nations en 2019 et 2021, les Suisses présenteront aussi le numéro six mondial Martin Fuchs, champion d’Europe en 2019 et vainqueur de la finale de la Coupe du monde en 2022, ainsi qu’Adrian Schmid, Édouard Schmitz et Nadja Peter-Steiner.

Souvent performant à La Baule, le Brésil, vainqueur de la Coupe des nations en 2018, et 2023 a annoncé la venue de Rodrigo Pessoa, champion du monde en 1998 et olympique en 2004, triple vainqueur de la finale de la Coupe du monde. Les Auriverde aligneront également Yuri Mansur, tout juste vainqueur du Grand Prix CSIO 5* de Rome, ainsi que Pedro Veniss, Stephan de Freitas Barcha et Luciana Diniz.

La Suède, championne olympique en 2021, championne du monde en 2022 et d’Europe en 2023, a choisi de venir avec sa star Henrik von Eckermann, numéro un mondial pendant trente-trois mois consécutifs avant de céder sa couronne le mois dernier. Lui aussi ancien numéro un mondial, deux fois vice-champion olympique individuel et membre des équipes titrées dans les grands rendez-vous, Peder Fredricson sera également au rendez-vous. Petronella Andersson, Erika Lickhammer van Helmond et Amanda Landeblad, seront également présentes.

Avec cinq cavaliers du top cinquante mondial à savoir Abdel Saïd, Gilles Thomas, Pieter Devos, Grégory Wathelet, Nicola Philippaerts, vainqueur du Grand Prix en 2023, la Belgique, victorieuse de la Coupe des nations en 2022, présentera une équipe très homogène. 

Quatorze ans après son dernier succès à La Baule, l’Irlande se présentera avec le numéro dix mondial Cian O’Connor, Shane Sweetnam, vainqueur du d-Derby l’an dernier, Bertram Allen, Tom Wachman et Seamus Hughes Kennedy.

Enfin, alors qu’elle se reconstruit pas à pas, l’Italie comptera sur Piergiorgio Bucci, Riccardo Pisani, Paolo Paini, Emilio Bicocchi et Fabio Brotto.

Parmi les engagés individuels, les deux Mexicains Carlos Hank Guerreiro et Federico Fernandez ont répondu à l’appel, de même que l’Espagnol Armando Trapote ou encore le Colombien René Lopez, présent aux derniers Jeux olympiques de Paris.

 



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