Marcus Ehning, un roi auquel il manque toujours une couronne (1/3)

Pénélope Leprevost, Henrik von Eckermann, Kevin Staut, Jana Wargers, Marc Houtzager, Maikel van der Vleuten, Nicola Philippaerts, Lorenzo de Luca, Simone Blum, Darragh Kenny ou encore Sandra Auffarth. Tous citent Marcus Ehning parmi leurs plus grandes sources d’inspiration. Homme de cheval par excellence, cavalier à la dextérité et la finesse légendaires, celui que l’on qualifie même de centaure est probablement le pilote le plus unanimement salué chez les amateurs comme les professionnels. L’Allemand est l’un des barons de la Coupe du monde, une série dont il a déjà soulevé le trophée à trois reprises. Début avril à Bâle, il participera à la vingt-deuxième finale de sa carrière. En revanche, le jeune quinquagénaire n’a encore jamais obtenu de titre individuel dans un grand championnat extérieur, alors qu’il s’est constitué un palmarès long comme le bras. Comment expliquer cette frustrante anomalie historique ? Son coéquipier Ludger Beerbaum, son ami et ex-coach Henk Nooren, le chef de piste Santiago Varela Ullastres, son ancien cavalier Yann Chartier Capitaine, le journaliste suisse Alban Poudret, et lui-même livrent quelques éléments de réponse.