“Aujourd’hui, ne compter que sur un seul groom est irréaliste”, Kay Neatham (2/2)

Œuvrant discrètement dans les coulisses du sport, ils sont les piliers silencieux de la réussite des couples cavalier-cheval. Pourtant, à l’heure actuelle, les grooms peinent à trouver durablement leur compte au sein d’un système en constante accélération, notamment au plus haut niveau du jumping. Ces dernières années, leur métier de passion, souvent exercé au prix de lourds sacrifices personnels, subit des mutations révélatrices d’un changement des mentalités sur le travail au sein de la société. Trois anciennes grooms internationales livrent leur point de vue quant aux raisons qui poussent leurs homologues à mettre un terme à leur carrière, et aux aspects de leur métier qui le rendent moins attractif pour la nouvelle génération, ou incitent certains à exercer en freelance. En outre, cet article donne la parole à Grégory Cottard, ancien groom devenu cavalier international, et revient sur les discussions qui ont eu lieu lors du dernier Forum des sports de la FEI.