Les grooms sont-ils à bout de souffle ? (1/2)

Œuvrant discrètement dans les coulisses du sport, ils sont les piliers silencieux de la réussite des couples cavalier-cheval. Pourtant, à l’heure actuelle, les grooms peinent à trouver durablement leur compte au sein d’un système en constante accélération, notamment au plus haut niveau du jumping. Ces dernières années, leur métier de passion, souvent exercé au prix de lourds sacrifices personnels, subit des mutations révélatrices d’un changement des mentalités sur le travail au sein de la société. Trois anciennes grooms internationales livrent leur point de vue quant aux raisons qui poussent leurs homologues à mettre un terme à leur carrière, et aux aspects de leur métier qui le rendent moins attractif pour la nouvelle génération, ou incitent certains à exercer en freelance. En outre, cet article donne la parole à Grégory Cottard, ancien groom devenu cavalier international, et revient sur les discussions qui ont eu lieu lors du dernier Forum des sports de la FEI. 



Sans elles et eux, il ne pourrait y avoir de compétition équestre, et encore moins de performance. Pourtant, à en croire les appels à candidature récurrents de bon nombre d’écuries internationales, dont certaines des mieux réputées, recruter des soigneurs motivés et, a fortiori, expérimentés, semble aujourd’hui relever du défi. En outre, nombreux sont les grooms à ne pas exercer ce métier toute leur carrière professionnelle durant. À l’instar de Ludovic Escure et Audrey Morandat, ayant officié cinq ans aux côtés des Tricolores Kevin Staut et Simon Delestre, ou encore de Sean Lynch, longtemps bras droit de l’Allemand Daniel Deusser, plus...

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS

Abonnez-vous pour 6,99€ par mois sans engagement
  • Accédez à tous les contenus payants de GRANDPRIX.info en illimité
  • Soutenez une équipe de journalistes passionnés et une rédaction indépendante

Nouveau chez GRANDPRIX ? Créez votre compte GRANDPRIX

Mot de passe perdu ? Réinitialiser mon mot de passe