Comment les cavaliers de haut niveau, lutte antidopage oblige, composent avec leurs obligations de localisation? (1/2)

L’an dernier, la politique des agences nationales de lutte antidopage vis-à-vis des athlètes de haut niveau s’est retrouvée au cœur de l’actualité équestre. En France, le cas de Morgan Barbançon Mestre, condamnée à dix-huit mois de suspension par le Tribunal arbitral du sport pour des manquements répétés aux obligations de localisation imposées par l’Agence française de lutte contre le dopage a fait grand bruit. Pilier de l’équipe de France de dressage, la cavalière avait dû tirer un trait sur les Jeux olympiques de Paris 2024. Ce système de localisation, permettant de procéder à des contrôles inopinés, est jugé trop contraignant, voire injuste, par un certain nombre de cavaliers. La Fédération équestre internationale entend l’étendre aux chevaux.



“Certains sportifs sont soumis à des obligations de localisation, avec des contraintes parfois perçues comme liberticides, mais qui font partie intégrante du sport de haut niveau”, affirme Éric Berenyi, responsable du dopage animal au sein de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). C’est précisément le non-respect de cette obligation de localisation qui a privé l’an dernier Morgan Barbançon Mestre, pilier de l’équipe de dressage tricolore, de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024. En effet, la Franco-Espagnole a été suspendue pour une durée de dix-huit mois, jusqu’au 10 octobre 2025, pour avoir failli par trois fois à dé...

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