L’extraterrestre United Touch grille la priorité au vétéran Catch Me Not à Bois-le-Duc
Piloté avec main de maître par Peder Fredricson, le vétéran Catch Me Not, dix-neuf ans, était bien parti pour remporter l’épreuve phare du jour au CSI 5* de Bois-le-Duc ce soir! Mais c’était sans compter sur l’extraterrestre United Touch S et son fidèle cavalier Richard Vogel, qui ont finalement réussi à abaisser le chronomètre de référence de six centièmes de seconde! Le Belge Gilles Thomas et l’excellent Ermitage Kalone ont complété ce podium de cracks.
Régulièrement pénalisé d’une petite faute dans les derniers Grands Prix de la Coupe du monde Longines qu’il a courus, comme à Vérone, Leipzig et Göteborg, Catch Me Not mériterait bien une victoire un de ces quatre. Et le vétéran a bien failli l’accomplir ce soir! Âgé de dix-neuf ans, le vétéran de Peder Fredricson s’est montré aussi frais qu’un jeune poulain. Déroulant d’abord un splendide tour initial, le couple 100% suédois a réitéré au barrage, réalisant un parcours fluide, rapide et très léger. Il a finalement franchi la ligne d’arrivée en 38’’63; un chronomètre qui a mis tellement longtemps à être abaissé que le leader suédois a bien dû croire à la victoire…
Mais un certain United Touch S, qualifié pour le barrage après un sublime premier tour, a soudainement fait son apparition en piste. En retard de deux dixièmes de seconde sur son principal adversaire pendant la première moitié de son barrage, celui que l’on surnomme l’extraterrestre a rappelé d’où lui venait son surnom. Piloté avec dextérité par son fidèle partenaire Richard Vogel, le grand bai a profité des longues galopades de la seconde partie du parcours pour allonger ses foulées grâce à son amplitude inégalée, et ainsi grapiller de précieux centièmes de seconde. Il a finalement franchi la ligne d’arrivée en 38’’57, soit avec six centièmes de seconde d’avance! Une belle victoire pour le couple, qui annonce du grand sport pour le Grand Prix Rolex d’après-demain!
Peder Fredricson et Catch Me Not S ont dû s'incliner devant Richard Vogel et United Touch S.
© Mélina Massias
Les cracks se bousculent au portillon!
Gilles Thomas et Ermitage Kalone ont complété ce podium de cracks.
© Mélina Massias
Un Grand Prix qui risque d’être sacrément palpitant compte-tenu du plateau de chevaux présent ce week-end à l’étape du Rolex Grand Slam, et de la forme qu’ils ont affichée dès aujourd’hui! Ce fut notamment le cas d’Ermitage Kalone, le champion du Belge Gilles Thomas, qui a déroulé deux magnifiques parcours sans faute. Avec un chronomètre de 38’’85, il a terminé troisième devant les Néerlandais Jur Vrieling et Kim Emmen. En selle sur les deux gris, Clear Heart pour le premier et Imagine pour la seconde, ils ont bouclé les deux derniers doubles sans-faute de l’épreuve à l’issue d’un barrage à treize.
Cinquième derrière les deux derniers cités, Philipp Weishaupt était parti dans un rythme intéressant, mais son Kilmister a fourni un gros effort sur un vertical en début de barrage, qu’il a payé dès l’entrée de double suivante. Il a donc écopé de quatre points, tout comme le Brésilien Marlon Módolo Zanotelli et Grand Slam VDL, sixièmes, et l’Allemande Katrin Eckermann, septième avec Dialou Blue*Iron Dames, l’ancienne partenaire de Kevin Staut.
Des Bleus en petite forme
Tout comme dans l’épreuve intermédiaire de cet après-midi, aucun Français n’est parvenu à se classer. Simon Delestre a tout de même bouclé le parcours à quatre points le plus rapide (64’’42) aux rênes de l’expérimenté Dexter Fontenis. Hélas pour lui, il y eut “tellement” de sans-faute que le Lorrain a dû se contenter de la quatorzième place. Rageant quand on sait que le duo a péché sur l’ultime obstacle. Julien Anquetin n’était pas loin de se qualifier pour le barrage non plus, mais Blood Diamond du Pont a laissé la deuxième barre de l’oxer 10 à terre, concluant au seizième rang. Kevin Staut et l’étalon New Libero One d'Asschaut, vu un temps sous la selle de Timothée Anciaume puis Thibault Touron, ont eux écopé de deux fautes, concédées sur l’oxer de sortie du triple et l’oxer numéro 10. Enfin, Julien Épaillard avait choisi de présenter son fidèle Donatello d’Auge. Cinquième de la Coupe du monde de Bordeaux début février, le bai était en petite forme aujourd’hui et a accusé un score inhabituel de seize points, butant le vertical de milieu de triple, l'oxer 8 ainsi que les verticaux 9 et 11.
