À Saint-Lô, le Grand match a donné une occasion aux étalons de faire valoir leurs qualités sportives
Doté d’une nouvelle formule cette année, le Grand match des étalons reste le temps fort de la journée du samedi au Salon de Saint-Lô. Cette épreuve d’exhibition a ainsi permis à vingt-trois mâles de montrer au public de dont ils sont capables sur les barres.
Un duel en deux manches entre deux équipes - les jaunes d’un côté, les rouges de l’autre - de douze étalons, dont deux poneys et des chevaux âgés de sept ans et plus : telle était la promesse du Grand match, deuxième épreuve d’exhibition au programme du salon de Saint-Lô, ce samedi 22 février. Poursuivant le double objectif de garantir une équité sportive entre ces collectifs et de conserver du suspense jusqu’au bout de l’épreuve pour les spectateurs venus en très, très grande nombre, les organisateurs avaient choisi une formule quelque peu baroque, qui a parfois rendu délicat le suivi du classement provisoire. Ainsi, lors des deux manches de la compétition, un équidé signant un sans-faute rapportait trois points à son équipe, tandis qu’un parcours sanctionné d’une à quatre pénalités valait un point, et les parcours fautifs à plusieurs reprises, zéro. À l’issue de la compétition, un classement individuel a également été établi sur la base des scores et chronomètres de la seconde manche uniquement, les meilleurs de cette hiérarchie apportant des points bonus à leur équipe. En somme, le format a donné lieu à quelques savants calculs, mais il n’a en aucun cas empêché les vingt-trois - on a enregistré un forfait de dernière minute - étalons présents d’afficher leurs qualités sportives, ni le public de les soutenir avec ferveur dans la dernière ligne droite.
Sortie en tête de la première manche, puis de la seconde, l’équipe des jaunes a finalement conservé l’avantage après l’attribution des points bonus. Elle était composée de Dragibus du Rouget (PFS, Pidji du Tilia x Smooth Operator) et Ané Quivaux, Iniesta du Géry (SF, Topinambour x TopTen du Géry) et Eddy Seguin Maure, Halisco d’Asschaut (SF, Vigo Cécé x For Pleasure) et Sofian Misraoui, Icatcher de Baloustar (SF, Balou Star x Lordanos) et Duarte Romao, Huricane de Champloué (SF, Windows van het Costersveld x Diamant de Semilly) et Grégoire Hercelin, Ekano DKS*Semilly (SF, Kannan x Cumano) et Dylan Levallois, Dartagnan de Béliard (SF, Quite Easy x Diamant de Semilly) et Thomas Carlile ainis que Groovy Semilly (SF, Diamant de Semilly x Heartbreaker) et Clément Fortin, tous auteurs d’un double sans-faute, mais aussi de Blue Tinka Tilia (PFS, Tinka’s Boy x Elvey Jarnac) et Mila Cuccuredu, Hoptum de l’Abbaye (SF, Malito de Rêve x Diamant de Semilly) et Clément Fortin, Indigo de Talma (SF, Quick Star x Stakkato) et Léo Thomazo, sans oublier Hot Pleasure Semilly (SF, For Pleasure x Diamant de Semilly) et Dylan Levallois, qui ne sont pas repartis en seconde manche pour ramener le nombre de représentants des deux équipes après un forfait chez les rouges.
S’ils se sont donc avoués vaincus en duel, ceux-ci ont également pu compter sur six doubles zéro. Ils ont été l’oeuvre d’Elwood Blues d’Argan (Co, Un Éété au Ponthouar x Tulira Robuck), Cornetino*Amko (Z, Windows van het Costersveld x Kannan), Hokkaido de Menjo*GFE (SF, Excalibur de la Tour Vidal x Mokkaido), Indy d’Ovalie (SF, Candy de Nantuel x Exocet de Ceran), Hugo d’Authou (SF, Upsilon x Kannan) et Macho Man*GFE (KWPN, Kannan x Numero Uno), présentés par Agathe Hervé, Thomas Rousseau, Corentin Derouet, Antoine Le Monze, Alexa Hinard et Valentin Besnard.
“J’ai trouvé cette épreuve très sympa, mais nous étions là avant tout pour montrer nos étalons, et pas forcément pour la remporter absolument”, a expliqué Grégoire Hercelin à la fin de la compétition. “Il y avait énormément de public, dont des connaisseurs cherchant un mâle pour leur jument. Pour moi, c’est toujours un bonheur de retrouver Hurricane (qui évolue désormais sous la selle de Bertram Allen, ndlr) pendant une semaine à l’occasion de ce salon. Bertram effectue un travail fantastique pour l’emmener vers le haut niveau, et je le sens évoluer chaque année.” “J’ai bien aimé les deux parcours construits pour cette épreuve”, a quant à lui analysé Dylan Levallois. “Ils nous ont permis de mettre en valeur nos chevaux, ce qui était vraiment le but de cette épreuve. Je suis très content, car Ekano gagne en relâchement parcours après parcours. Nous avons repris la compétition cette année à Valence, en Espagne, et je trouve qu'il a passé un cap depuis. Pour la suite, je vais tenter de l’engager de nouveau dans des épreuves à 1,45m, notamment lors de l’étape du Grand National d’Auvers (prévue du 20 au 23 mars, ndlr) et du CSI 3* de Compiègne Classic (organisé par les équipes de GRANDPRIX Events du 3 au 6 avril, ndlr). Ensuite, si tout se passe bien, j’aimerais l’engager à 1,50m.”
Tous les parcours du Grand match sont disponibles sur GRANDPRIX.tv